Réforme des retraites

Voilà, je lance le débat: quelle est la position du parti face à la réforme, est il pour, est il contre?
Je pose cette question car à chaque fois que je parle du partit, sa position face à la réforme m'est presque aussitot posé.
Personellement je suis contre la réforme et avec mes camarades on a prévus le blocage du lycée demain,plus manisfestations dans neufchateau

Disons, que donner comme ça des réponses conjoncturelles n'est pas notre but. Disons clairement une réforme est nécessaire, mais celle-ci bien (de mon point de vue) qu'allant dans le bon sens est loin de suffire. La réforme n'est faite pour durer que jusque 2018, sur un sujet sur les retraites, qui est sur le long terme, ça ne suffit pas. La crise des retraites n'est que la conséquence du problème et non la cause!

je suis d'accords avec toi : la réforme des retraites ne peux pas être ignorée, car avec 32milliards de déficit, il est temps de se bouger, cependant, comme il n'y a pas de travail après 55ans, car les entreprises (pas toutes, mais la plupart) font un épurage des "vieux" de leurs société, travailler jusqu'à 60 ans est un défis, alors jusqu'à 67 ans! la belle histoire! D'ailleurs aux manifestants qui demandaient le plein emplois pour régler le problème, le ministre des finances a répondu "c'est un financement aléatoire", on admire ici toute l'attention et la confiance que le gouvernement porte sur sa politique de l'emploi. Cela conforte en plus l'action des partis locaux tel que le notre: renforcer l'économie et la rendre au service du territoire et de la population, non plus de l'argent roi

Il faut se dire aussi que, le probléme des retraites ne touche pas que la france. 62 ans ce n'est rien comparé a l'angleterre ou a la gréce, qui ont eux deux 64 et 65 ans et cela augmente aussi de leurs coté, le probléme n'est pas une reforme français, mais plutôt européenne, car tous les pays adopte une reforme identique a celle qui nous touche actuellement.

je crois qu'il n'y a pas de réponse universelle pour ce genre de question épineuse;
autrement dit, pour moi, cela doit être traité au cas par cas en tenant compte de certains paramètres, comme la pénébilité ..., et de certaines spécificités propres à chaque secteur

je comprends les motivations liées à l'allongement de l'espérance de vie et qu'on ne peut pas rester comme cela le sbras croisés à ne rien faire

mais au-delà de ces considérations, peut-on estimer que l'espérance de vie d'un sidérurgiste est la même que celle d'un banquier ? doit-on seulement prendre en compte l'espérance de vie à la naissance, ou la corréler à celle de l'entrée dans le monde du travail ? comment traiter les cas de personnes ayant excercer plusieurs métiers différents ? comment intégrer la qualité de vie au travail (quality of life dont on parle régulièrement dans le monde anglo-saxon) ?

faut-il mettre des coefficient en fonction de ces données, pour obtenir un âge pour prendre sa retraire qui soit "personnalisé" et propre à chacun selon son parcours ?

Mais faut il travailler pour gagner sa vie ou vivre pour travailler?
L'allongement de la durée de vie est un grand progrès, il permet à nos ainé de profiter de leurs petits enfants plus longtemps, mais en profiter au travail, c'est plus dur....
De plus comment calculer la pénibilité si l'on prend en compte les changements d'orientation pendant sa carrière.
et enfin il ne faut pas oublier que bien que le déficit abyssale des retraites avance chaque année, le pib a la même tendance
ceci dit, comme les séniors ont d'énorme difficultés pour trouver un travail jusqu'à 60ans, c ar ils sont discriminé sur leurs âges, 22ans de chômages jusqu'à 67 ans, c'est la retraite qui diminue, comme cela c'est vrai que c'est simple de régler le déficit

ta réponse est extrêmement intéressante et pose en effet les bases des difficultés actuelles

tout le monde s'accorde plus ou moins à dire qu'il faut réformer les retraites, c'est la manière qui divise

de là plusieurs points :

- pour les seniors, en effet c'est dur de retrouver ou de garder un emploi, pourquoi ? en raison du coût économique des séniors pour une entreprise (plus d'expérience générallement donc plus chers, plus prime d'ancienneté); cela est peut être légèrement un peu différent dans le secteur public du fait du statut de fonctionnaire et d'emploi "générallement protégé"; de là la question des mesures incitatives pour garder et/ou employer des séniors dans le monde de l'entreprise

- il y a aussi peut être la prise de conscience d'une partie de la population, notamment disons les jeunes, que leur niveau de vie risque d'être inférieur à celui de leurs parents, et ce pour la première depuis plus d'un siècle (augmentation de la précarité et de la paupérisation dans la société); que l'âge d'or du baby-boom est terminé et qu'il faut maintenant prendre un sérieux virage du fait de l'arrivée à la retraite de ces baby-boomers (ce qui méchaniquement parlant devrait néanmoins déboucher sur des emplois à renouveler et ouverts aux jeunes, sauf, si on recule l'âge de la retraite); autrement dit est-ce qu'une partie non négligeable de la population est prête à se "sacrifier" pour conserver et assurer le même niveau de vie aux baby-boomers (avec les droits et les avantages de la retraite) au détriment de son propre intérêt, ou, est-ce au contraire aux baby-boomers de se sacrifier après avoir pleinement profiter de l'essor économique ???

- les mouvements sociaux actuels, je pense, reflètent des choses bien plus profondes que le débat des retraites : ils sont ainsi le reflet d'une société en pleine mutation qui change dans sa composition, dans ses normes et son mode de fonctionnement; d'un mal être social aussi du fait de la crise économiques et de ses conséquences et peut-être d'un raz-le-bol général de la politique du gouvernement français actuel